Fiction Ogame de Revan : "Le retour de l'Empereur déchu

Voici les 4 premières pages de ma fiction... qu'en pensez-vous ? (à ce jour j'en ai 25 en tout)

Grand Seigneur Revan présente...


César Debdineck s’était encore perdu dans les couloirs.
Quel poisse !
Il ne se souvenait pas avoir vécu une aussi mauvaise journée depuis la Grande Bataille d’Utopie où l’Empereur : Le Grand Seigneur Revan avait abdiqué. Il était né sur Utopie et il avait été forcé de s’exiler pour suivre Revan et les maigres forces qui lui restaient. Il avait vu son maître déprimé, désespéré, aux souvenirs si beaux mais lointains. César s’en souvenait aussi ! C’était le bon temps, lorsqu’il inspectait les immenses défenses planétaires, passait en revue la grande flotte stellaire et admirait les infrastructures immenses d’Utopie. Mais il regrettait aussi Aurora, et Vortexia, les planètes les plus industrialisées de l’Ancien Empire de Revan. Elles avaient été les premières à tomber. Son fils Aldara avait fui Aurora lors de l’attaque et figurait parmi les rares survivants. Il avait vu l’immense flotte ennemi débouler, forcer, puis détruire les défenses acharnées de la belle planète gelée.
Revan avait mal supporté la perte de ses deux meilleures colonies. Il avait utilisé toutes les ressources qu’il avait pu sauver pour renforcer Utopie ! La devise de Revan était toujours : « Renforcez-vous points forts plutôt que vos points faibles ! » Mais même Utopie, après deux mois de siège et de bombardements a cédé. Il avait négocié sa reddition et son adversaire lui permit de se retirer avec ses derniers hommes et vaisseaux pour ne jamais revenir ! Lui et ses partisans avaient erré pendant une longue année, vivant de maigres rations de survie et de quelques pillages occasionnels. Un jour, Revan aperçut sur leur route une petite planète verdoyante aux beaux reflets émeraude. Il envoya César et son fils, tous deux reconvertis en pilotes de chasse, en éclaireurs. Rien ne permit d’établir qu’il y existait une civilisation importante. Revan decida de s’y installer ! Il ordonna à tous ses vaisseaux d’atterrir. Le paysage le charma, de belles forêts, de belles rivières sauvages et des montagnes couvertes de sapins effilés. Soudain il se souvint de sa jeunesse : Les plaines d’Ossus, l’académie, le bonheur, l’insouciance qu’il y avait ressenti. Il prit la décision de la baptiser ainsi : Ossus. Manquant de matériaux de première nécessité, il fit démonter ses antiques vaisseaux, derniers vestiges de sa Flotte légendaire et bâtit les premiers bâtiments : un village rudimentaire, une centrale électrique et une raffinerie. Il ne conserva de ces vaisseaux qu’un morceau : issu de son ancien vaisseau amiral, qui portait encore son insigne. Il décida de ne pas en changer ! Ce symbole reviendrait sur les vaisseaux et inspirerait à nouveau l’admiration ou la peur. La prospérité reviendrait lentement.

César avait finalement réussi à retrouver son chemin dans les dédales du chantier spatial où il avait demandé à être affecté. Revan, qui s’était réattribué à le titre de « Seigneur » lui avait confié les responsabilités de la gestion de production spatiale et du maintient de sa stabilité. César en était heureux et honoré, d’autant qu’il jugeait qu’il fallait absolument quelqu’un pour assurer cette fonction ; Revan passant énormément de temps sur le Vaisseau Forum, le quartier général de son alliance.
Ce vaisseau était une sorte de terrain universel où chaque Empereur allié se rendait pour assurer ensemble la politique extérieure. Revan avait aussi réalisé que son précédent échec tenait en partie sur le fait qu’il avait voulu assumer seul sa fonction, il n’avait pas voulu « s’encombrer » d’alliés. Il trouvait que la gestion d’alliés, de guerres d’alliance et de partage de ressources ne pouvait que lui être nuisible. Mais il ne réitèrerait pas cette erreur. Avec les Empereurs, ses alliés, il serait plus en sécurité et compterait moins d’ennemis et plus d’alliés en cas d’ennui. Son alliance, Akatsuki, est très lucide, et pas aussi inactive qu’elle n’y paraît ! Ses membres sont adroits et instruits ! Revan en a même beaucoup appris sur la gestion de son propre Empire grâce à leurs sages conseils. Il avait la ferme intention, malgré ses élans solitaires, de faire un effort et de se tenir à son serment de fidélité.
Cette alliance rassurait César qui craignait de vivre un nouvel échec. Pour le moment, seul son chasseur personnel (qui venait d’Utopie) et deux transports légers qui venaient d’être construits occupaient le hangar. Les ordres de Revan étaient clairs : privilégier la production minière et investir durablement ! Mais César rêvait déjà des futurs raids qu’il mènera en compagnie de la future flotte. Son fils qui travaillait au laboratoire de recherche, focalisait les études sur les méthodes de réaction, car Revan n’avait pas permis à César de mener des raids avec une si petite flotte. Aldara avait approuvé le choix de son empereur et avait promis de mener force recherches sur l’espionnage afin de concevoir des sondes efficaces. César était déçu et s’ennuyait dans le calme de la situation. Au détour d’un couloir, il aperçut Revan, son empereur en personne qui arpentait lui aussi les couloirs, seul. Il s’approcha et décida de l’aborder.
« Monseigneur, dit-il poliment en adressant un léger signe de la tête.
- Tiens, César ! » répondit Revan, avec surprise et plaisir.

Revan n’était pas à l’image que l’on se fait habituellement des Empereurs. Lui, était souvent disponible pour sa population et répondait à ses attentes sans en être esclave. Il était juste et équitable, sans être débonnaire. Il affectionnait César pour sa fidélité et sa détermination.

« Quelles nouvelles de l’alliance Seigneur ?
- Nous venons de signer un pacte total avec les derniers Samouraï ! J’ai voté favorablement, car j’ai pensé que cela ne pouvait n’être que bénéfique !
- Mieux vaut avoir plus d’alliés et coordonner nos efforts !
- Exactement mon cher ! D’ailleurs je dois dire que je me sens de mieux en mieux en leur compagnie.
- Au fait monseigneur, êtes-vous sûr de ne pas préférer axer vos efforts vers les vaisseaux de colonisation plutôt que sur les mines ?
- Oui César ! Car le succès est loin d’être garanti, et puis nous ne produisons pas assez, il faudrait que nous arrêtions d’investir longtemps pour réunir les fonds ! Or je pense qu’il vaut mieux améliorer notre production maintenant et tenter de nous étendre plus tard ! Je n’ai pas oublié Utopie ! Optimiser ses points forts avant toute chose mon cher !
- Vous êtes sage Monseigneur ! C’est pour cela que nous vous sommes fidèles !
- Si seulement la sagesse m’était venue sur Utopie ! »

Les deux hommes poussèrent un long soupir en songeant à leur belle planète.

« Allez mon cher ! Restez concentré sur le présent ! » s’écria Revan, assuré en donnant une petite tape amicale sur l’épaule de son compagnon. Il se sépara de lui, assuré de le revoir le soir même à sa table. César sourit, se gonfla d’enthousiasme et partit rendre visite à son fils au laboratoire.

Revan entra dans ses quartiers, exténué. Il ôta son heaume si célèbre, passa sa main sur son front et épongea la sueur. Il ôta son armure et sa longe veste noire et s’effondra sur le lit, contemplant sans voir le plafond blanc. Ses quartiers n’étaient pas riches mais sensiblement plus grands que la plupart de ses officiers. Ils étaient simples, sans richesses ni prétention. Son seul confort extraordinaire était un plus grand lit et un espace plus étendu. Il pensait à MissLilly, Impératrice de la planète xDiaMonDx. Il n’était pas amoureux, mais il était surpris de ne pas l’avoir remarquée plus tôt. En général les impératrices, déjà rares, sont richement vêtues avec moult bijoux et maquillage. Mais là, non. Et son accent particulier la rendait agréable à entendre.

« Je sens que j’ai fait le bon choix d’alliance ! » songea Revan
Le lendemain, avant de se rendre sur le Forum, il contacta son ami : Persée. C’était un Empereur devenu extrêmement puissant, à la tête d’une flotte immense et de planètes productives ! Il se trouve que les deux hommes avaient été à l’académie d’Ossus autrefois et avaient partagé beaucoup ! Revan avait même débuté dans une planète proche de la sienne, et y avait construit ses premiers vaisseaux. Son vaisseau amiral (jusqu’à la fondation d’Ossus, sa nouvelle planète-mère), un Destructeur, avait été construit et financé en partie par Persée. Mais Revan, pensant à un destin plus glorieux, et étant littéralement tombé amoureux d’une belle planète, qui deviendra Utopie, partit et laissa son ami derrière lui en ayant toujours de bons rapports et un contact régulier. Persée lui offrit le vaisseau en gage d'amitié. A sa défaite sur Utopie, Revan brisa de même son contact avec son ami, pensant qu’il lui rirait au nez et lui demanderait de revenir. Lors de la fondation d’Ossus il le contacta à nouveau et rétablit le lien.

« Salut mon vieux ! s’écria Revan devant l’image bleutée émise par l’émetteur holographique.
- Salut vieux frère ! lança Persée de sa voix grave et assurée. Comment va ?
- Ca va mieux maintenant. Les bases de mon économie sont fixées ! Je compte lancer quelques raids pour optimiser mes productions.
- Quoi ? Si tôt ?
- Ben oui ! Pourquoi ?
- Cher ami, je pense que tu fais erreur ! Pense à coloniser une nouvelle planète où tu pourras installer d’autres mines et ta production sera doublée.
- Mais justement je pensais ça, mais j’avais fait pareil avec Aurora, et je me demandais si c’était réellement une bonne solution.
- Ce sont tes choix tardifs qu’il faut remettre en cause ! Pense à ça !
- Et toi comment va ?
- Bof, j’ai perdu une bataille avec mon alliance ! Mais la guerre n’est pas finie !
- Aïe ! Désolé de ne pas avoir été là !
- Revan, je ne veux pas te vexer, mais tu n’aurais pas été très utile ! Tes capacités en stratégie sont indéniables, mais tu privilégies trop l’aspect tactique et tu négliges la puissance de feu ! C’est là ta faiblesse ! Tu te rappelles la Bataille de Mégare ?
- Ah oui ! Mes vaisseaux s’étaient formés en blocus autour de ta planète, j’allais briser la formation quand ta flotte est arrivée et a pris l’ennemi en sandwich ! C’était une très belle bataille !
- Oui, qui a failli se solder par un échec…En tout cas je suis toujours là si tu as besoin de moi mon vieux ! J’espère que tu arriveras à mieux te développer !
- Merci vieux ! A bientôt !

Il coupa l’émetteur et s’habilla ! Il fallait changer les ordres au plus vite !
Il sortit de ses appartements et tenta de retrouver César. A force d’arpenter les couloirs du chantier spatial il mit enfin la main dessus !

« Salutations Monseigneur !
- César, il faut absolument changer les priorités ! Vous aviez raison hier !
- Moi ? Raison ?
- Oui, pour les colonies ! J’ai réfléchi et j’en ai discuté avec un ami, il est d’accord avec vous, il faut s’étendre !
- Vous m’honorez seigneur !
- Mais non ! Surtout contactez votre fils et transmettez lui les ordres : Il a carte blanche et toute priorité sur les ressources pour mettre au point les premiers vaisseaux de colonisation !
- Je lui dirais Seigneur !
- Merci mon cher ! J’ai de la chance de vous compter parmi mes sujets. Il faut que j’aille sur le forum. On se retrouve ce soir, j’aimerais discuter davantage avec vous !
- Bien monseigneur ! Bonne journée.
- Pareillement mon cher ! »

Ravi, Revan se rendit sur le Forum. Au vestibule du vaisseau il croisa Devil, l’Empereur de Devil planet. Ce personnage était intrigant ! Il était vêtu d’une riche étoffe écarlate bordée d’orange flamboyant et portait une sorte de diadème de cuivre brillant incrusté d’un rubis étincelant. Tout était lumineux chez lui, une sorte de lueur de flammes émanait de lui mais loin d’être agressive, elle était plutôt apaisante. Ils se saluèrent respectueusement avant de se séparer temporairement, Revan n’avait pas mangé le matin, et une petite faim s’était emparé de lui. Il se rendit donc au petit bar du Forum et commanda un saucisson sec de cannock, spécialité dont il raffolait tellement qu’il pouvait en manger sans pain. Il prit sa commande et s’en retourna vers le couloir. Du coin de l’œil il vit Yondaime, seul assis à une table devant une bière. Yondaime était un type élégant, juvénile et attirant. C’était un homme grand, haut, aux cheveux blonds éclatants, vêtu d’une tunique bleu ciel qui le rendait légèrement mystérieux et lumineux à la fois. Il était le genre d’Empereur qui rassemblait les hommes, qui avait le charisme des rassembleurs. D’ailleurs c’était lui qui était à la tête de l’Alliance.
Revan n’osa pas lui demander de ses nouvelles, il savait qu’il préférait se tenir à l’écart en dehors des réunions officielles. Il mordit avidement dans son saucisson sec tout en marchant vers l’antichambre. Le cannock ne se consommait pas dans la plupart des Grands Empires civilisés pour sa réputation d’anti-aphrodisiaque. Comme Revan n’avait aucune compagne, il s’en moquait, et d’ailleurs, il adorait le goût à la fois fort et tendre de la chair fumée. Alors qu’il finissait sa pitance, il vit les autres membres de l’alliance assis en attendant Yondaime. Devil, alors que l’heure de la réunion approchait, ouvrit la salle de réunion. Yondaime venait d’arriver.

La réunion achevée, Revan fut heureux de rentrer sur Ossus. Beaucoup de ses alliés s’étaient plaints de raids, d’espionnages en leur Empire et toute la réunion servit à définir un plan diplomatique. Malheureusement un nouvelle allait contrarier davantage Revan.
César transpirait. Il n’en revenait pas lui-même de sa propre incompétence. Laisser s’échapper un chasseur passait encore, mais trois ! Trois chasseurs, chacun pour un empereur différent, venaient de filer après avoir rôdé près des installations d’Ossus.
« Quoi ? On nous a sondé ?
- Oui monseigneur ! répondit César, transpirant à grosses gouttes. Pardonnez-moi
- Pardonner quoi César ?
- D’avoir laissé filer ces appareils.
- Mais ne vous en faites pas mon cher ! répondit Revan avec un sourire réconfortant. Ce n ‘est pas de votre faute ! Et puis les détruire auraient déclenché un conflit !
- Mais…
- Ne vous en faites pas. Il n’y a aucun souci ! Tant qu’une flotte de déboule pas et rase notre planète, tout va bien ! »

César soupira de soulagement.

« Et votre fils ?
- Il avance dans ses recherches monseigneur ! D’ici demain le nouveau réacteur pour les vaisseaux de colonisation sera opérationnel !
- Très bien César ! Superbe travail ! Annoncez-lui que j’augmenterais son budget de 10 % le prochain trimestre. Son travail est absolument merveilleux !
- Vous m’honorez !
- Tel père, tel fils ! Vous êtes tous deux précieux dans l’Empire ! Que ferais-je sans vous ? »

Les deux hommes, heureux, allèrent ensemble dîner. Le lendemain les réacteurs étaient opérationnels..

le prends pas mal mais personnellement j trouve que (même si ogame et star wars se ressemble) ca ne va pas ensemble ^^

sinon t'a un style d'écriture qui me fait quand même penser aux romans de star wars !

continue, y'en a qui aiment ou vont surement aimer ^^

Topic déplacé dans le pôle des artistes!

Style d'écriture fluide et très bien rythmé, donc très agréable à lire : on attends la suite!